Parcs

Les parcs du Kirchberg

Le Plateau de Kirchberg comporte trois parcs publics d’une superficie totale d’environ 30 ha.

Une collection d’arbres et d’arbustes d’Europe et des régions voisines, qui s’étend au travers ces trois parcs, a été entamée en 1994 avec la plantation des premiers chênes solitaires le long de la piste cyclable dans le parc Réimerwee. La collection comporte actuellement quelque 500 espèces, sous-espèces et variétés différentes. Pour autant que possible les plantes proviennent d’origines naturelles documentées. Les parcs du Kirchberg sont des lieux de resourcement pour la population et par leur entretien extensif ils contribuent à faire augmenter la biodiversité en milieu urbain.

Le Parc Central a été aménagé en 1999 et 2000 selon les plans de l’architecte paysagiste allemand Peter Latz dans l’espace libéré après la fin des chantiers de construction du Centre National Sportif et Culturel et de l’École Européenne. Il est bordé par des murs assemblés à la manière des murs sèches et constitue un relief qui fait référence à l'ancienne place forte. Conçu comme parc de détente et d’agrément pour les utilisateurs des infrastructures sportives et scolaires qui l’entourent, il comporte de larges étendues de prés, en partie ombragées par des alignements d’arbres, une aire de jeux, une piste de boule et une buvette, le Kyosk. Les eaux de surface provenant du complexe de l’École Européenne alimentent l’étang, qui sert de bassin de rétention, à travers des rigoles, des tranchées et des bassins ouverts. Le « petit Kirchberg », un monticule aménagé au centre du parc, permet aux visiteur du parc d’atteindre un point de vue surélevé.

Le parc est divisé en plusieurs espaces végétaux. Dans le Rosaceum sont présentés des fruitiers ornementaux de la famille des Rosacées. Ces variétés de pommiers, de poiriers, de cerisiers, de sorbiers et d’amélanchiers ont été sélectées pour leur floraison opulente, la couleur des feuilles, des fleurs ou des petits fruits, qui souvent restent longtemps attachés en automne. Derrière l’aire de jeux se trouve un espace aménagé avec une partie des quelque 250 arbres (pins, tilleuls, érables et chênes) menacés par les chantiers, qui ont été sauvegardés et replantés ici.

 

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Le bassin de rétention du Parc Central

Le Parc Réimerwee, comme son nom l’indique, renvoie à une ancienne voie romaine qui traversait le Plateau de Kirchberg. Continuation du Parc Central, il est traversé aujourd’hui par un axe piétonnier qui va de la "Coque" au centre commercial dans le quartier du Kiem. Le parc est un arboretum d’arbres d’essence européennes. Cette véritable petite forêt en ville est très appréciée des joggeurs, des promeneurs et du personnel des bureaux à l’heure du déjeuner. Le Fonds y a installé une piste d’entraînement de course à pied et le Réimerwee est ponctué par les quatre stèles de l’oeuvre "Skulpturen ohne Titel - Vier Variationen zum Thema Bildstock", une interprétation par l’artiste Ulrich Rückriem des bornes de l’Antiquité.

Le Parc Réimerwee se prolonge au Sud jusqu’à l’avenue Kennedy. Le paysagiste a conçu le réaménagement paysager de l’échangeur du Bricherhof en carrefour comme une coulée verte qui fait le lien, au-delà du Kirchberg, avec le quartier de Neudorf situé en contre-bas dans la vallée.

 

Parc Réimerwee

Le Parc Klosegrënnchen se caractérise par son aspect très naturel – ni parc à l’anglaise, ni parc à la française. Dans sa partie haute, vers le Rond-Point Serra, le paysage a été dessiné en forme de dunes qui amènent les eaux de pluie et de ruissellement vers des bassins de rétention en forme de spirale. Aujourd’hui un véritable refuge pour les plantes menacées, les dunes du parc Klosegrënnchen ont été aménagées en 1997 avec les excavations issues de la construction du contournement Est de la ville. Elles s’étendent du sud-ouest vers le nord-est et forment avec leurs sols sablonneux, secs et pauvres en nutriment un milieu extrême comme il était jadis fréquent sur les landes des plateaux de grès. Dans la pelouse maigre semi-naturelle qui s’est développée ici, de nombreuses espèces de plantes rares indigènes comme le Cocriste vrai, la Sauge des prés, la Vesce fausse gesse, l'Orobanche pourpre ou l'Orchis pyramidal trouvent refuge.

La collection de ligneux comporte plus de 200 espèces et formes, en particulier des pins, des genévriers, des saules et des rosiers sauvages. Les arbustes de la famille des fabacées comme les genêts, l'Arbre à vessies ou le Pois de Sibérie sont particulièrement bien adaptés à la vie sur des sols pauvres. Dans les nodules de leurs racines, ils hébergent des bactéries qui fixent l'azote de l'air et le rendent ainsi disponible aux plantes. Les prairies humides au fond de la vallée, avec trois étangs aménagés en spirales, servent de bassins de rétention et offrent par ailleurs un beau contraste avec les dunes arides.

Parc Kloosegrënnchen

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